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Derme transparent offrant la mesure

De la vibration, rythme imperceptible

Accélération, ascension de la brûlure

Devinée, secrets enfouis, inaudibles

Coïncidence de ces regards troubles

S'égarer en eux, transcrire leur désir

S'attarder sur des traits, les ressentir

Saisir leur destin, timide indécence

Déceler leur bouleversante absence

Dans nos entremêlements urbains

Juste le vagabondage de l’œil mutin

Archipel sanguine à l'enveloppe pourpre

En son cœur, un phare, cyclope farouche

Scrutant la mer, ses formes ombrageuses

Ces rivages, découpés en dentelles sages

Mais trompeuses, créatrices de naufrages

Enrichies de nivéoles, fleurs audacieuses

Survolées par les voiles de l'engoulevent

Dardant de son cri guttural les gréements

Louvoyant au large en un soleil couchant

Teignant ces îles en accords rougeoyants

Photo de Jean-Paul Corsini

Ciselé par des millénaires de baisers du Punenti

Géant, gardien monolithique, au cœur introverti

Éveillé par les éclats solaires des aurores vives

Surplombant l'outremer inaccessible et ses rives

Vigilant, conservant cette âme rebelle, insulaire

Veillant sur sa terre en esprit rocheux tutélaire

Parsemé d'euphorbes entre ses multiples rides

Seul, face à l'humain déraisonné, il reste lucide

SUITE DE LA CRITIQUE

Je me permets de publier une critique de mon roman, je ne connaissais pas cette personne avant qu'il ne me lise.

Je publierai autant les mauvaises critiques que les bonnes, ma façon de rester les pieds sur terre ...

A toutes les lectrices et lecteurs de mon blog, je viens de publier mon premier roman. Il est en vente sur Internet : http://www.editions-banc-darguin.fr/produit/187/9782358665056/TU%20SERAS%20TOUJOURS%20SARAH

Glisse sur moi, onde aventureuse

Enveloppe mes pensées fugueuses

Pas d'échappatoire face à toi

Plus de non-dits, point de loi

Livrée, esprit et âme enfiévrées

Rendue malléable, flux composé

Accord de nos déraisons communes,

De nos orages, jamais de rancune

Sirène, frôlant les élégants coraux

Oubliant les inutiles tracas moraux

Sur les récifs pour percevoir la terre

Comme glace les flots, miroir lunaire

En fin de vie, mon âme légère s'élevant

Croisant les nuées, elle se fera goéland

Bouillonnante écume neigeuse

S'approche de la grève rêveuse

Assoupie par l'ensoleillement

Sentant de l'eau, le frôlement

Danse des éléments, amalgame

Sauvage, onde créant sa gamme

Union ténébreuse et immaculée

Flux et reflux, se sentir séparé

Puis en un frisson, assemblé